Pas de Peyrol en une enjambée

Profitant d’une journée ensoleillée, fait trop rare en cet été globalement maussade, je décide de rallier en une seule enjambée le Pas de Peyrol, bref la vraie Auvergne.

Pour la traversée aller du Livradois-Forez ce sera via St Anthème et Ambert, puis le col des Fourches, redescente sur St Germain l’Herm et enfin Issoire.

Pas de photo, c’est du super classique (pour moi), mais toujours sympa. Ah si, pause café à Ambert parce que parti à 7h30 et la vache ça caille !

Devinez qui s’est dit « je ne vais quand même pas prendre les gants de mi saison » en août ! Hmmm ? Bon j’ai eu la bonne idée de prendre le cache cou de mi saison, j’avais celui d’été dans la sacoche au cas ou mais pas besoin de le sortir…

On attaque donc le Puy de Dôme direction Besse St Anastaise. Ca me rappelle des souvenirs, c’est beau, je profite mais le ciel est bien bien gris dans ma direction.

Peu après Besse je vois un vieux panneau qui m’intrigue, et une petite route qui monte vers ce sanctuaire de Vassivière.

La petite route là bas dans le fond.

Et elle n’est pas trop mauvaise en fait, j’arrive rapidement sur le site qui est sympa. Normalement on voit le Puy de Sancy (point culminant du Massif central et plus haut volcan en France avec 1885 m).

Sauf que là… Allez on en voit quand même un bon morceau.

Redescente pour la traversée nord – sud vers Condat.

Ciel incertain mais beaux paysages. Parfois quelques gouttes sur la visière. Et ça caille toujours. Devinez qui a pris une épaisseur en plus au cas ou mais eu la flemme de la passer jusque là, et pendant encore un bout de temps ? Hmmm ?

Passage par le château d’Apchon, déjà visité mais petit coup d’œil rapide. On voit bien qu’il a été établi sur une cheminée basaltique.

Enfin le morceau de résistance, montée au Pas de Peyrol par la vallée de Cheylade et le col de Serre. Toujours aussi joli.

Mais hmmm c’est bien gris, je me demande ce que je vais trouver là-haut.

Du coup je sais qu’il y a de quoi manger là-bas mais dans mon souvenir pas de salle. Et comme je l’ai déjà dit, ça caille sévère, et des gouttes commencent à tomber. Je vois un panneau restaurant ouvert juste avant la montée au Pas, alors je n’hésite pas.

Ils ont une salle, pas chauffée mais à l’abri du vent (oui en plus du froid et de la pluie qui commence), et qui fait le bonheur des randonneurs gelés eux aussi. Bref bonne pause à base de truffade (pommes de terre et cantal ou salers, du fromage local) et bière de l’Aubrac.  Ca fait du bien, je me réchauffe, je passe mon épaisseur de secours et quand je ressors, il ne pleut plus.

Photo depuis le resto.

Puis montée au Pas de Peyrol et petites photos rapides vu le temps. Enfin c’est plus supportable avec 3 épaisseurs.

Ça ne se bouscule pas au belvédère 😀

Et redescente via Murat.

En passant entre Massiac et Brioude je vois un panneau Château de Lespinasse. C’est un monument privé et hélas fermé, petite photo depuis la grille.

On retraverse le Livradois-Forez, cette fois un peu plus au sud en passant par La Chaise-Dieu. Petite pause café de début d’aprem, saurez-vous trouver la moto « garée » par un sagouin ?

Ensuite je rentre au plus court via Craponne et St Bonnet le Château.

Je parle de réduire les sorties et c’est de pire en pire, 475 km cette fois avec un bon rythme en 7h de roulage. Mais finalement pas si difficile que ça, je suis même rentré assez tôt par rapport à ce que j’envisageais, il faut aussi dire que le départ était à 7h30, ce qui aide pas mal. Autre surprise la consommation moyenne annoncée à 4,3 l / 100 km. Il est vrai que je conduit plutôt enroulé tonique mais là je reste sans voix devant l’efficacité de ce petit moteur. Enfin globalement la Street est une super bécane, la petite a soufflé ses 60.000 km pendant la sortie, bon kiloversaire ma petite anglaise.