Couteau de survie

Après les deux premiers j’avais envie de tenter quelque chose de différent. Dans un futur proche ce sera un pliant, mais aujourd’hui je pars sur un tout acier style survie.

Mais d’abord quelques schémas pour ne pas partir complètement au hasard. En particulier étude du passage de la corde, on y reviendra.

Ça ressemble non ?

Avant tout travail, on se protège : le yeux, les oreilles, les poumons, les mains (avec des gants) et contre les étincelles avec un tablier en cuir (pas sur la photo). Faut pas plaisanter avec la santé.

Et c’est parti pour la découpe subtile à la disqueuse dans du plat xc75 de 6 mm.

On laisse un peu de marge pour affiner tout ça, il ne faut pas oublier que si on peut enlever de la matière, on ne peut pas en rajouter si on va trop loin…

L’idée de la corde c’est la suivante. Elle sert à la fois à la prise en main, à sécuriser le couteau pour ne pas le faire tomber, et… de corde au besoin car elle s’enlève et se remet facilement. Le couteau est aussi utilisable sans. La corde définitive sera plus épaisse, j’ai fait avec ce que j’avais sous la main.

Bon, le couteau fait encore 6 mm d’épais, ça ne coupe pas fort et ça pèse 500 g 😉

Et hop, au backstand pour un loooong enlèvement de matière. A mi-chemin j’en ai un peu marre alors je me lance dans le guillochage pour le passage de la corde, histoire de varier.

Puis on reprend le travail de la lame, et elle finit par avoir une bonne tête.

Ça a un peu chauffé vers la pointe, grosse brute va ! Ceux qui on bien étudié les dessins noteront qu’il manque quelque chose. Voilà !

Mise en forme et polissage fini.

Il reste à ajourer le manche (en perçant des trous dedans) pour alléger le tout, à tremper la lame et trouver une corde qui va bien. Mais déjà la prise en main est excellente et la lame plutôt belle.