Santoku deuxième

Fort du résultat très satisfaisant de mon premier, je me lance dans un deuxième couteau « style santoku », pour offrir.

Pour teaser un peu la destinataire j’ai cette fois enregistré les étapes 😉 On commence par un découpage à la torche plasma (arrrrrrrrhhh !) à main levée donc un peu moche, mais je progresse. On est toujours sur de l’inox 14C28N.

Après un coup de tour c’est déjà plus propre.

On attaque l’émouture.

Et on prépare pour la trempe. Notez les encoches sur la semelle postiche pour faciliter l’accroche lors du collage du manche (pas de rivet ici). Pour limiter les risques lors de la trempe je passe la lame jusqu’au grain 400, il ne faut plus de rayure notable.

La trempe du 14C28N c’est une chauffe 5 mn à…

1050 degrés ! Pas plus chaud qu’à fond 😉 Bon j’ai un (tout petit) peu de marge mais ma  petite forge tourne fort.

Trempe un peu sélective (côté tranchant et pas le dos) à l’huile chaude et recuit 1h à 200 degrés.

Il faut bien sur renettoyer, cette fois jusqu’au grain 600 ou 800.

Il reste à faire le manche, incluant la mitre inox. Et c’est pas le plus simple. Perçage, limage, vérifiage, relimage, re re re jusqu’à ce que ça rentre en forçant juste un peu. Pour rappel la mitre n’est pas fixée du tout et tient « juste » par l’épaulement côté lame et le manche en bois collé de l’autre.

Le manche est en amarante, deux parties évidées, collées entre elles puis à l’époxy sur la semelle postiche. Un bon coup de polissage et une petite électrogravure plus tard, c’est fini ! Ah oui, un aiguisage aussi.

Il semblerait que la propriétaire soit bien contente.