Col de la Colombière

Sur conseil de Roger (prononcer rodgeure), mon hôte british qui roule en Guzzi, petite virée par le col de la Colombière.

Ça tombe bien, il faut roder les Pilot Road 4 tout neufs 😉

On monte donc par Thônes, St-Jean-de-Sixt et le Grand Bornant. C’est marrant de voir les stations de ski en été, c’est tout vert.

En se rapprochant du col le paysage se transforme, c’est de la vraie montagne.

Et oui, c’est blackette qui s’y colle, il faut bien la sortir de temps en temps et elle avait besoin de nouvelles chaussures.

Arrivée au col de la Colombière (1600 et des brouettes). Le plafond est bas et menaçant, les nuages sont accrochés aux sommets.

 

Ensuite on redescend sur Scionzier, mais avant  d’y arriver on passe par Le Reposoir et sa Chartreuse. Il y a des carpes gigantesques dans l’étang, pas étonnant que l’interdiction de pécher soit bien visible 😉

Ensuite plutôt que d’aller récupérer la D1205, passage par Mont-Saxonnex. Et c’était une bonne idée car la route est très sympa, la vue géniale, et la descente par les Gorges du Bronze… intéressante.

 


Vu qu’il fait encore jour, on tente le retour par le plateau des Glières. D’abord la Gorge des Eveaux jusqu’au Petit-Bornand qui est géniale. Puis la montée par la (toute petite) route et là catastrophe, gravillonnage de cochon. Étant donné que ça monte sec, on serre les fesses et on endure en 1-2. Une fois les gravillons terminés, on se demande si finalement c’était pire que le revêtement avant réfaction 😐

Bon, je savais qu’il y avait un bout de chemin non revêtu pour rejoindre le Mémorial de la Résistance. Mais j’ai réussi à me planter de « route », trop concentré que j’étais sur la trajectoire la moins caillouteuse. Après un bon moment de chemin de plus en plus limite, un panneau voie sans issue qui aurait du me mettre la puce à l’oreille, et finalement la transformation du chemin en sentier, je me résigne à faire demi-tour. Il commence à faire nuit, je suis perdu, y a pas de route, et pas âme qui vive (à part des vaches à cloches), bref tout va bien. Je rebrousse chemin jusqu’à l’endroit où j’avais vu le dernier signe de vie et je m’arrête pour demander conseil. Le gars du coin me pointe le monument qui est bien visible au loin (boulet), et me dit que d’où je viens c’est par chez lui et qu’à part finir dans les choux y a rien par là. Je confirme.

Enfin je finis enfin le chemin pour retrouver du bitume et descendre à bonne allure vers Thorens-Glières. Une bonne série d’épingles, les pneus sont rodés depuis longtemps et je m’amuse une peu.

Retour à l’auberge à 21h, la tête plein de bien beaux paysages.