Rando Gouffre d’Enfer

Profitant d’une très belle journée de février avec des températures printanières je décide d’emmener les garçons randonner au barrage du Gouffre d’Enfer que j’avais découvert lors d’une sortie VTT.

On arrive à se poser sur le parking déjà plein (car tout petit) et c’est parti pour une première grimpette vers le barrage du Gouffre d’Enfer. Le thème de la sortie sera l’eau, et l’eau potable, la vallée du Furan alimentant la moitié de la métropole stéphanoise.

On sent que les infrastructures on un certain âge pour ne pas dire un âge certain puisque le barrage a été inauguré en 1866 (sous Napoléon III) et intégrait déjà le chemin et les escaliers d’accès taillés dans la roche.

C’est un des premiers barrages arqués en maçonnerie d’Europe, et lors de sa construction le plus haut de France et… du monde avec 53 m.

Deuxième grimpette de 50 m donc, par les escaliers.

Vu d’en haut, c’est aussi impressionnant qu’essoufflant à monter 😉

Le barrage a été vidé en 2003.

Nous longeons l’ancienne retenue et continuons vers le second barrage de la vallée, celui du Pas-du-Riot, situé en amont et inauguré en 1878 pour assouvir les besoins croissants d’une ville en pleine expansion. Lui est bien en eau.

Nous finissons pas arriver au bout de la balade, l’extrémité du Pas-du-Riot.

On se trouve un très sympathique coin pour le pique-nique, au soleil au bord du lac avec des couples de Colvert qui se baladent.

Nous redescendons sur la partie droite de la vallée en suivant l’ancienne conduite forcée maçonnée qui alimentait la ville depuis le barrage du Pas-du-Riot. Des regards sont disposés régulièrement. On arrivera même à en trouver un non verrouillé 😉

En bas on aperçoit la nouvelle conduite en acier et en regardant bien le système de vannes qui permettait de gérer l’alimentation du Gouffre d’Enfer.

Partout des lichens et des moussent colorent les roches en teintes de vert, c’est très joli.

La « nouvelle » conduite forcée dans le canal de contournement du barrage du Gouffre d’Enfer.

Enfin nos courageux accepteront de gravir encore des escaliers pour arriver en haut de l’éperon sur lequel s’adosse le barrage, où le vent souffle bien.

L’effort est récompensé par une belle vue sur la Roche Corbière (ou dent du diable), un pic rocheux de 117 m de haut et site d’escalade depuis 1883, et Rochetaillée et son château dans le fond.

Une bien belle promenade.