Pliant liner lock carbon snake

Très satisfait du look résultant d’intercalaires rouges et plaquettes Juma carbon snake sur un couteau précédent, je me lance dans une version pliante.

Les ingrédients sont classiques : lame en Sandvik 14C28N, platine droite en Z20C13 (trempant pour le ressort liner lock), Z8C17 pour la platine gauche (non trempant, pas assez de carbone), axes 4 mm et 3 mm avec vis têtes fraisées, « stop pin » trempé 2 mm, intercalaires G10 rouges, plaquettes Juma carbon snake.

Je tente donc un liner lock, et pour me compliquer la vie un « stop pin » qui permet d’arrêter la lame en bonne position ouverte mais dans ce cas sert aussi de butée pour la position fermée.

Les pièces principales déjà trempée et nettoyées.

On voit bien le ressort de la platine trempée et l’emplacement pour le stop pin. Premier dégrossissage des intercalaires et des plaquettes.

Collage des intercalaires et plaquettes, et derniers ajustement. C’est là qu’arrive le stress du « réglage » du ressort au dixième de mm. On aperçoit ci-dessous le stop pin, l’axe de 3 mm pour l’arrière et autour la pièce pour espacer les deux parties du manche.

Assemblage test, ça a l’air d’être bon.

Après une longue finition (comme d’habitude) il ne me reste plus qu’à chanfreiner les emplacements des vis. Peu satisfait du résultat de mes têtes faites pour, je me dis « tiens je vais mettre un petit coup avec mon nouveau foret de 6 ça sera plus propre ». Mais quelle bonne idée ! (sarcasme)

Le foret mord dans le Juma comme dans du beurre, aspire le couteau mal maintenu vers le haut, atteint le métal de la platine c’est tout le couteau qui se met à tourner, se désagrège et des pièces qui volent partout. Super ! Je suis très en colère sur le moment parce que toute la partie gauche est foutue alors qu’il me restait juste une petite opération de finition. Puis je finis par retrouver la lame à 10 m de là, et me rend compte que j’ai bien de la chance de ne rien avoir pris dans les doigts ou la figure alors que je ne portais pas de protection dans la précipitation. Je m’en tire finalement à très bon compte.

Après une pause de quelques jours pour digérer la mésaventure. Je refais une platine gauche, heureusement c’est la plus simple (pas de ressort et pas de trempe). Et une fois le tout assemblé et poli, il a une bonne tête.