Moto sur la RGA – jour 2

Réveil à Valoire pour cette deuxième journée (voir ici le jour 1) qui nous emmène sur la partie moins connue de la RGA.

On commence par le col du Télégraphe, apprécié des cycliste mais moins remarquable pour les motards, puis direction Modane. On passe  devant les forts de l’Esseillon (1815-1830) qui défendaient ce verrou glacière.

Avant le gros col du jour on fait un petit détour par le lac de Mont-Cenis, non loin de la frontière italienne.

Et des italiens, il y en a ! On ne le voit pas sur les photos parce qu’on s’arrête aux endroits calmes, mais c’est blindé !

Et le grand col du jour c’est bien sûr l’Iseran. Montée par le sud.

Il reste de la neige proche du col, et même des murs de 1m50 le long de la route. Il faut dire que les fraises qui ouvrent les routes travaillent généralement dans des épaisseurs de plusieurs mètre en juin.

Arrivée en haut de l’Iseran. Il s’agit simplement du plus haut col routier de France à  2770 m, la cime de la Bonnette possède bien une route à 2802 m qui en fait la plus haute de France mais ce n’est pas un col. Nah !

Il y a pas mal de monde aussi mais on arrive à faire des photos comme si c’était calme 😉

On redescend côté nord avec une superbe vue sur Val d’Isère et le Lac du Chevril.

Après un petit repas en terrasse on continue vers Bourg Saint Maurice par la vallée de la Tarentaise en longeant l’Isère.

L’autre gros morceau de la journée c’est bien sur Roselend, sont cormet et son lac. Que de souvenirs de mes 2 ans passés sur Annecy !

On se trouve un coin sympa (et classique) pour faire une bonne pause, car le périple se termine sur ce lieu remarquable.

Ma brave rougeaude n’a pas démérité, un comportement encore exemplaire même si le souffle en altitude est un peu plus court 😀

Enfin on quitte la RGA et on rattrape l’autoroute (argh !) à Albertville pour un retour au plus rapide, pas trop le choix pour rentrer à une heure décente.

Globalement un pur bonheur de près de 1000 km dont 500 de routes de montagne. Un temps parfait, aucun soucis si ce n’est une panne d’intercom, le mien étant arrivé en fin de vie (bien remplie). On aura croisé des moutons de très près, vu un crash de motard heureusement sans conséquence pour le pilote (faut pas confondre route de montagne et circuit, avertissement à très bon compte).