Petite balade classique mais toujours plaisante du Pilat : le saut du Gier. En partant de la Scie du Bost, où le modeste stationnement est plein, on monte on monte en côtoyant les chiraz. Ces langues de blocs sont issues de la fragmentation de la roche par action du gel dans les fissures, laissant en surface un chaos de plusieurs mètres.
Arrivée au pied de la cascade, bien en eau.
Le cadre est vraiment très beau.
Les garçons ont encore de l’énergie et ont envie d’aller jouer dans les blocs. C’est parti pour une petite grimpette mi-marche mi-escalade avec une pente à 45 degrés (donc 100%).
Les yeux plus gros que le ventre (enfin les pieds) ? Ça s’essouffle un peu 😉
Dommage qu’il soit trop tôt pour profiter des myrtilles sauvages.
On trouvera un chemin pour redescendre tranquillement. Enfin pas si tranquillement que ça car on aura droit à une figure très acrobatique et une grosse frayeur qui se termine heureusement bien.
On ajoute notre pierre à l’édifice.
Seul ombre au tableau, un peu de vent emmenant le pollen des sapins, de vrais nuages jaunes et une pellicule qui recouvre le sol et les pierres par endroits. Un temps à ne pas mettre un allergique dehors. Heureusement cela ne nous gênera vraiment que sur une partie du retour.
Sinon tout le monde est ravi.