Rassuré par mes capacités maintenant que je suis motorisé, je peux me lancer dans les circuits classés noir du Parc du Pilat 😉
C’est donc parti pour le circuit 23, celui qui va du Bessat au Gouffre d’Enfer. 30 km et environ 800 m de D+, ça commence à piquer.
Le début consistant en la traversée du Bessat n’est pas passionnant, mais on en sort vite pour descendre sur sur la partie la plus intéressante, longer le Furan sur le tracé de l’aqueduc fournissant St Etienne en eau potable.
On descend d’abord le long de barrage du Pas-du-Riot, pour ensuite suivre l’aqueduc sur un chemin très agréable, avec deux ou trois petites zones très techniques sur lesquelles j’ai mis pied à terre.
L’aqueduc, d’abord souterrain, ressort près du barrage du gouffre.
Le site du barrage du Gouffre d’Enfer, le deuxième sur le cours du Furan (mais le premier construit chronologiquement), est très agréable.
Le barrage a été vidé depuis 2003, il ne sert plus qu’à écrêter les crues de la rivière.
Le barrage date de l’époque Napoléon III et a été inauguré en 1866. A l’époque c’était une des premiers barrages arqués en maçonnerie et le plus haut… du monde. Côté aval un chemin permet de descendre.
Une fois le barrage traversé on remonte de l’autre côté de la vallée. Et là il y a quelques passages bien compliqués, dont un qui malgré le petit moteur n’est pas passé. Quelque soit la puissance, monter du plus de 10% dans de la grosse caillasse qui roule, faut pas rêver.
La fatigue commence à se faire sentir, je n’ai consommé que 20% de la batterie, donc je n’hésite pas à piocher un peu dedans. Au bord du chemin, et au milieu de nulle part, j’aperçois un banc ! Intrigué je m’arrête.
Et bien merci Anne, effectivement assis là j’en ai oublié ma fatigue, j’ai contemplé quelques instants, avec la musique des cosses de genet qui éclatent au soleil.
Comme on le voit sur la photo (en bas à droite), il y a beaucoup de pieds de myrtilles dans ce secteur, j’ai pu malgré la saison avancée en goûter quelques unes tardives, petit plaisir collatéral 😉
Ensuite retour vers la Croix de Chaubouret par des sentiers majoritairement en forêt et quelques passages au milieu des prés.
Ça change un peu avant de ré-attaquer la forêt pour terminer et retrouver le stationnement, après une peu plus de 3h de pédalage. Pfiou une belle sortie, pas trop chaud (je n’ai pas terminé mes 2 l d’eau), très sympa.
A moi les autres parcours noirs !