Comme ça l’envie m’a pris de faire un nouveau couteau. Je décide d’utiliser un reste d’acier inox et donc j’adapte la forme à l’espace disponible. Un petit dessin à main levée plus tard je suis prêt à découper.
Je passe les étapes classiques de meuleuse d’angle, détourage et on va directement à l’émouture.
J’arrive à quelque chose de relativement régulier, et mets un petit casse-goutte pour faciliter la transition ricasso et aussi l’aiguisage. On n’oublie bien sur pas les perçages, je reste sur un classique deux rivets 3 mm plus un rivet décoratif 6 mm.
Chauffage à 1050 degrés, trempe à l’huile et pas mal de nettoyage plus tard, ça rend bien.
Je choisis comme matériau pour les plaquettes le mythique cocobolo. Mais mauvaise surprise en découvrant l’intégrieur des plaquettes…
Je ne dis pas merci à mon fournisseur, que je ne cite pas car c’est le premier problème que je rencontre avec eux. En rusant avec la forme de la semelle et le côté, j’arrive à contourner le problème, de peu.
Collage à l’époxy.
Puis première forme du manche. Le cocobolo n’est pas très dur, mais fait une belle poussière orange très fine, filtre respiratoire obligatoire.
La couleur est sympa, et les veines jolies, même si après traitement ce sera plus sombre. Une fois le ponçage fin fini le résultat est plus que satisfaisant.
Très agréable en main.