Descente dans les Cévennes – Jour 2

Après une grosse journée et un dodo bien mérité on attaque ce deuxième jour qui consiste à rentrer de la meilleure façon qui soit. Et comme nous sommes à côté des gorges du Tarn il serait dommage de ne pas en profiter.

On va se chercher de quoi déjeuner à la boulangerie d’en face, on se fait un café et on se pose sur la terrasse du gîte. On est bien.

Ensuite nous chargeons les motos et c’est parti en direction du Tarn.

Et c’est bien joli ces gorges, il est tôt, il n’y a personne, il fait encore frais, au top.

Point de vue sur Saltadou.

Arrivée à Sainte Enimie, il y a un peu plus de monde dans ce nœud touristique.

Après une petite remontrance des gendarmes pour une sombre histoire de sens interdit (même pas volontaire), on remonte sur le causse direction la Canourgue. Passage par Marjevols, et ses jolies portes.

Puis on tire vers le nord-est en longeant sans l’emprunter l’A75. Et les routes sont étonnamment sympa, moi qui pensait que ce serait une section pénible, pas du tout ! C’est sympa l’Aubrac.

Nous attaquons l’Allier via Saugues, Monistrol, bref de jolis endroits et de jolies routes. Il est aussi temps de faire une bonne pause repas. On se trouve une petite rivière pour être au frais.

Le retour devient plus « classique » car dans des zones plus connues, mais très sympa. Passage par le Puy.

Que l’on contourne par l’ouest via un « raccourci » GPS qui nous fera passer par une route limitée à 1,9m. De large 😉 Mais ça passe et on profite de la vue sur le château de Polignac que je connais bien.

Pour terminer en beauté nous remontons les gorges de la Loire, j’en avais un souvenir mitigé, redoutant une section urbanisée un peu pénible, mais finalement c’est pas mal du tout.

Voilà, on arrive à Unieux pour prendre un petit bout de voie rapide et rentrer tranquillement. 260 km, donc un peu plus court ce qui nous permet d’arriver pas trop tard en ce dimanche et éviter les orages qui se déclencheront 1 heure plus tard. Bien joué !

Je valide définitivement mon petit GPS Beeline, vraiment pratique à l’usage. Pas besoin de le charger (il restait 88% après 2 bons jours de roulage), on l’enlève en 2s pour le mettre dans la poche quand on fait un arrêt et qu’on s’éloigne de la moto, les indications ne sont pas intrusives et restent assez claires. Et surtout on peut faire un tracé en quelques minutes facilement depuis le téléphone, ce qui évite de tout planifier à l’avance et / ou permet les changements de dernière minute.

Un bien beau weekend moto.