Les couteaux de cuisines tentés jusque là avaient des défauts. Et oui on apprend en essayant. Le premier était grossier, le second beau mais avec une lame trop large et une émouture trop concentrée près du fil. Bref je ne pouvais pas me satisfaire de ça.
Je démarre donc un nouveau modèle avec comme buts une lame fine (2 à 2,5 mm au dos), une émouture complète (du fil jusqu’au dos), voir une lame creusée comme les couteaux de chef pour limiter l’adhérence avec les aliments lors de la coupe. Voici la forme générale.
Avance rapide, je n’ai pas photographié toutes les étapes 😐
J’ai bien galéré pour le creusement de la lame. Premier échec au backstand, mon tour basique n’ayant pas de galet de petit diamètre. J’ai ensuite tenté le Dremel et la pointe carbure, parfait pour faire des grosses marques difficiles à enlever. J’ai fini par poncer à la main longtemps, très longtemps, comme d’hab mais en pire 😀
Pour me compliquer la vie j’ai aussi essayé de faire une forme de mitre complexe pour donner un look sympa (double arrondi). Bonjour l’ajustement des plaquettes, je ne m’en suis pas trop mal sorti même si ce n’est pas parfait.
Le voilà en cours de finition.
J’ai choisi de l’érable avec un look sympa. Une fois poli et passé au mélange protecteur on a quelque chose d’esthétique. Dommage au toucher ce c’est pas un grain aussi fin que l’if utilisé précédemment, on verra à l’usage.
J’ai réduit le diamètre des rivets des mitres à 2mm pour qu’ils se voient moins, c’est une bonne idée car en 3 c’est assez massif.
J’ai aussi tenté un guillochage serpent, pas vilain mais de petites imperfections.
Vue du dessous, l’ajustement n’est quand même pas mal.
Au final un couteau très agréable pour la cuisine, juste la bonne taille, juste le bon poids, un tranchant impeccable et une coupe efficace.