Depuis un bout de temps j’avais besoin de trouver une façon de laisser ma « marque » sur les couteaux que je fabrique, aussi aiguillonné en ce sens par plusieurs personnes.
La première idée était un poinçonnage à chaud. Deux problèmes cependant, la création du poinçon se révèle difficile et mes quelques tentatives ont été de lamentables échec, et frapper à chaud une grosse lame forgée je peux envisager, beaucoup moins pour une petite lame inox travaillée en enlèvement de matière. La deuxième idée était d’utiliser un petit outil rotatif, mais les tests on montré que c’était délicat et le fini pas terrible.
Et en cherchant je tombe sur l’électrolyse, qui en plus est compatible avec l’inox. On va profiter des vacances des enfants pour faire des tests 😉
Le principe est simple, on trouve une alimentation continue (idéalement 12 v) on branche la pièce à graver sur le pole +, et sur le pole – on intercale un tampon imprégné d’une solution d’eau salée. Le métal va être mangé aux endroits où le courant peut passer, donc on masque la surface avec le motif que l’on veut.
Mais avant la gravure on prépare les pièces martyres 😉
Pour Justin un bracelet, pour Maxens une bague. On utilise de l’inox. La bague demandera de la chauffe à la forge pour la mise en forme.
Après moult ponçage et polissage ça brille.
Après avoir retourné la maison pour trouver une alimentation 12 v, en avoir trouvé une qui ne fonctionnait pas, je me suis rappelé que j’avais en abondance d’anciennes batteries moto, qui à l’usage si elle ne démarrent plus un moteur se sont révélées idéales pour l’électrolyse. Les tampons seront de simples cotons tige, et des pinces crocodiles assureront le bon maintien de tous les éléments.
Ne voulant pas ruiner les efforts des garçons je fait un test sur de l’acier. Et c’est très concluant !
C’est net, enfin autant que le motif découpé dans du vinyle autocollant 😀 Du coup c’est parti pour les choses sérieuses !
Et après quelques minutes on a de beaux résultats.
Alors je me lance sur une lame et malgré un petit défaut du à la reprise d’un gabarit déchiré, c’est pas mal du tout.
L’effet dépoli des zones attaquées est parfait ! Plus qu’à devenir un pro en découpage de patron vinyle 😉