Première grosse balade de reprise après ce long confinement (en petit groupe et dans un rayon de 100 km donc).
La météo est parfaite, tout le monde est super motivé au départ de Bourg. C’est parti pour une bonne descente jusqu’au Mont Mézenc via Montfaucon, Tence et Fay-sur-Lignon, où hélas Les larmes des abeilles est fermé. Dommage j’aurais bien fait le plein d’hydromel.
On arrive dans le Mézenc.
Certains s’aventurent dans l’herbe avec leurs gros trails et d’autres restent sagement sur la route, une histoire de « j’ai pas pied » à ce qu’il parait 😀
Et c’est très très beau. Les genêts sont en fleur, la montage est à moitié jaune par endroit, ça sent bon, bref c’est magnifique.
Ensuite direction le Mont Gerbier de Jonc, qui bien qu’au pied du Mézenc ne lui arrive pas à la cheville. En parlant de cheville Mr Paspied a réussi à descendre de sont fier et ma foi très beau destrier.
Un intrus (pas membre de Kawette) se cache sur cette photo, saurez-vous le retrouver ?
Et oui c’est un gars qui roule en Diavel. Et finalement ça passe pas si mal sur les petites routes. Encore plus étonnant il n’est pas tombé en panne d’essence, ni en panne tout court. Les Ducat ce n’est plus ce que c’était 😉
Après le très surfait Mont Gerbier et la foule qui s’y agglutine bêtement, direction le Lac d’Issarles pour la pause repas. En parlant d’agglutinement bête, nous avons participé à celui des motards. Le parking moto est plein, la plage est interdite cause confinement, on se rabat comme tous le monde sous les arbres. Ce n’est pas plus mal d’ailleurs parce qu’il commence à faire bien chaud.
La plage d’Issarles vide en plein journée avec soleil et 25 degrés c’est pas possible ? Si.
L’après-midi sera moins riche en paysages, mais constitué d’une orgie trounicotante Mézilhac, Le Cheylard, St Agrève. On mesure 28 degrés à la pause.
La vaillante NC ne s’en laisse pas compter, ouvrant tranquillement devant Diavel (conduite calmement) et Z1000 (en rodage), compensant par une stabilité remarquable et une facilité déconcertante sa motorisation modeste. Je le répète, et pas pour m’en convaincre, c’est une moto remarquable par ses qualités :p
Le gros de la troupe (de 4) se sépare à Bourg, je rentre avec Dav par le Lac de Ternay puis on se sépare pour traverser le Pilat. Dernier coup d’œil sur les Trois Dents (du Pilat) et retour à la maison à l’heure pour l’apéro.
330 km quand même, mais que du plaisir.