Tour du Mont Blanc

Après un petit café pour se réchauffer du froid matinal (et des deux heures d’autoroute au passage), on décolle d’Albertville pour monter via Beaufort vers le Lac de Roselend. La vue sur le lac depuis la chapelle est toujours aussi magnifique.

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On continue vers le Cormet du même nom (1968 m) avant de redescendre sur Bourg St-Maurice. Bonne séance d’épingles au passage, mais ce n’est que le début 😉

On prend alors la direction de l’Italie via le Col du Petit St-Bernard. En montant on croisera, de près, très très près, des vaches qui redescendent. Et vu que l’on a eu la bonne idéé de se mettre à gauche de la file des voitures pour passer devant, et qu’une vache c’est myope, c’est assez sympa de voir les herbivores se diriger droit sur vous avant de vous éviter au dernier moment 😉 Ensuite il faudra slalomer un peu entre les traces sur la route, c’est pire que le gasoil et chiant à nettoyer, c’est le cas de le dire.

Avant l’arrivée au col on fait un arrêt obligatoire pour tout motard. El Mancho songe un moment à changer de monture, puis se dit que finalement la Tracer est plus confortable.

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Bon, on va la manger cette pizza ?

Finalement il n’est pas si petit que ca le St Bernard (2188 m). Le paysage est très sympa mais le col en lui même pas spécialement remarquable.

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La motarde du groupe a bien repéré le bar de Lancebranlette, nommé d’après la pointe du même non.

Vu que c’est la montagne il y a aussi des marmottes 😉

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Nous voilà donc en Italie et… pas de gros changement. On traverse des villages aux noms typiques comme La Thuile, Pré Saint Didier, Morgex 😀 A part les panneaux en Italien, on n’est pas trop dépaysés. Ah, si ! Y a des voitures bleues avec Carabinieri marqué dessus 😉

On tire jusqu’à Aoste, sans voir de pizzeria, et on oblique vers la Suisse via le Col du Grand St-Bernard. On trouve un petit restaurant et là c’est la catastrophe, le choc, la consternation : pas de pizza à midi ! Vu que l’on est déjà bien contents d’avoir trouvé quelque chose d’ouvert en ce dimanche, va pour la pasta. Au moins le coin est sympa, plein de gens du coin, bref ça permet de souffler un peu.

On reprend la route, et on croise environ 10 pizzerias pleines de motards sur les 3 km suivants. On arrive à la bifurcation pour prendre le tunnel (pas fou non !) et là c’est le drame. Je m’arrête pour prendre la SS27, je me retourne et paf, une kawette par terre. Bon, plus de peur que de mal, la pilote va bien, pas de dégat matériel notable, vivent les tampons.

On monte donc vers le le Col et c’est simplement sublime. La route, le paysage, l’épaule qui frotte les barrières, oups je m’égare.

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Arrivée d’abord à la frontière avec la Suisse, le petit lac et l’hospice du Grand St-Bernard (original)

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Avant de passer le Col (2469 m). On passe du val d’Aoste à celui d’Entremont, bref du jambon au fromage. La vue du côté Suisse n’est pas mal non plus.

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Vient alors un bonne section de route sympa (mais difficile de lutter avec ce qui précède) jusqu’à Martigny, étonnamment situé dans une vallée recouverte de vignes du côté bien exposé.

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Photo qui coûtera un rétro, en effet suite à un arrêt sur une zone avec un petit trottoir (tout petit en plus), kawette va cette fois goûter de la barrière. J’entends clong ! Je me dis « non ! », je me retourne et kawette à nouveau à terre. La pilote s’en sort assez bien, et kawette aussi. Bon, on va y aller tranquillement et éviter les arrêts sauvages.

Et hop on repasse en France et on redescend sur Argentière puis Chamonix, où l’on a une vue superbe sur le Mont Blanc et sur le glacier des Bossons.

Le ciel commence à se boucher et même devenir menaçant (mais nous n’aurons pas de pluie). Bon il reste de la route à faire, et pas de la ligne droite.

On prend la D1212 qui comme chacun le sait est coupée, ce qui oblige à un « petit » détour par la D109. Overdose de virage, on commence à fatiguer.

Arrivée à Ugine. Je tirerai directement vers Annecy pendant que mes compagnons rentrent sur Albertville puis Grenoble après un pause repas.

Ouf, arrivée de nuit à 20h, pour un départ à 7h. Mais ça valait le coup et cce n’est pas le genre de choses que l’on voit tous les jours.

360 km, 7h de roulage (sans les 2h d’autoroute), 3 pays, 3 cols au-dessus de 2000 m et des étoiles dans les yeux 😉