Partir en rando à 13h, c’est osé. Surtout quand le panneau indique 5h30, aller seulement.
Cette fois je me lance à l’assaut du Mont Téret qui surplombe la Balme de Thuy. Et surplombe bien puisque l’on passe de 600 m à 1700 m, donc 1100 m de dénivelé mais c’est sans compter les « petits » détours.
La montée est rude, très rude, mais elle offre une belle vue sur les Aravis d’un côté.
Et plus proche d’Annecy la Tournette dans le fond, la Pointe de Talamarche à droite et les Dents de Lanfon à la limite de l’image.
Quand il y a une chaîne de sécurité, c’est que ça grimpe sérieux. Si si c’est le chemin là au milieu de l’image.
De là haut on a une belle vue sur la vallée de Thones.
Et on a bien grimpé.
Passage de la Bourse puis arrivée au Col du même nom. Ça fait une bonne grimpette, et d’une traite, aucun répits. Normalement 2h40 de montée, j’ai mis 2h.
Vu qu’il est encore tôt, on peut pousser un peu. Allez direction le Freu D’Ablon. Et là surprise, qu’est ce qu’on trouve après toute cette montée ? Un alpage.
On descend un peu avant de… remonter bien sûr. Direction la Croix du Bénitier.
Mais avant qui dit alpage dit… vaches.
Re-grimpette avec chaîne et on arrive sur le plateau. La surface est caractéristique, la roche rongée par endroits laisse apparaître de longues fissures et parfois même des gouffres assez profonds.
Et voici la fameuse Croix du Bénitier.
A cet endroit la décision sage aurait été de faire demi-tour parce qu’il faut quand même rentrer et y a une looooongue descente. Mais être venu jusque là sans aller voir le Col du Pertuis ce serait dommage non ? C’est parti.
Par contre là haut faut regarder où on met les pieds, parce qu’il y a de « petits » trous. Le marquage jaune indique bien le chemin 😉
Nous y voilà au Col, avec un autre alpage. Pas grand chose à voir en fait. Tout ça pour ça quoi.
L’avantage est que pour revenir on peut faire une boucle. En théorie. Au début le chemin est facile à suivre puis… Pas de balisage, je suis paumé. Bon, soit je fais demi-tour mais j’en ai plein les pattes, soit je tente de couper et retrouver le chemin de l’aller. En tout cas il faut que je retrouve le passage pour redescendre.
L’avantage de l’imprévu, c’est que l’on rencontre des trucs… pas prévus. Comme une famille de Chamois. Encore une fois j’ai failli marcher dessus 😉 J’ai découvert à cette occasion que le Chamois siffle. Regardez bien.
Bon, c’est mignon mais je suis toujours paumé, je traverse en évitant les fissures et les trous. Sans me laisser distraire pas la vue, ce qui n’est pas facile.
Heureusement, je finis par retomber, par le plus grand des hasards et à mon grand soulagement, sur le sentier. Redescente vers Ablon, les vaches se sont déplacées, il faut traverser au milieu.
Puis on remonte, et là ça commence vraiment à tirer. Ouf, Col de la Bourse, maintenant plus que de la descente, 2h10 annoncé. Ça va j’ai 1h30 😉
Une dernière petite vue sur les Aravis, avec la pointe du Mont Blanc derrière.
Rentré épuisé, mais après plein de belles choses.