Ce dernier jour en Corse est consacré à finir le tour du Cap Corse, la partie ouest, puis aller à Bastia pour prendre le bateau du retour.

Étant donné qu’il y a assez peu de kilomètres à faire, je profite des deux premières heures de la journée pour aller explorer les deux vieilles pierres que j’avais repéré la veille autour de Rogliano.
Je commence par le château médiéval Castellacciu San Columbanu, construit entre les XIIème et XIIIème qui surplombe le village. Une petite balade sympa à travers les bois y conduit.


Il est assez ruiné, mais le site est très beau.

J’en profite pour vous montrer les envahisseuses présentées la veille, cette zone étant touchée.

Ensuite je m’intéresse au deuxième site repéré : le couvent Saint-François. L’église datant de 1520 a été abandonnée.



Je profite d’une dernière vue sur le village avant de me remettre en route.

C’est parti pour longer toute la côte ouest du cap par la belle D80. Je commence par redescendre de la montagne.


Je fais un détour par Centuri.



Puis je re-rentre dans les terres pour aller jeter un œil au Col de Ste Lucie et la tour de Sénèque.

La tour de Sénèque est bien sûr une tour génoise, particulièrement perchée celle-ci. L’histoire veut que Sénèque, le philosophe romain, ait vécu son exil de 8 ans à cet emplacement, dans une ancienne tour romaine.
Ma cuisse étant encore douloureuse je ne ferai pas la rando qui y mène, même si ça m’a démangé.

Je rejoins la côte à nouveau et hop, une nouvelle tour génoise, celle de Scalu à Pino.

Je continue à profiter de la vue le long de la côte.


Sur ce côté ouest très rocheux on trouve quelques plages de sable noir.

Et j’arrive à Nonza, que Yvan m’avait recommandé. Effectivement c’est joli. C’est aussi blindé, mais j’arrive à trouver une place pour poser la moto, et une place en terrasse pour manger, que demander de plus ?



Reposé et sustenté, j’attaque mes derniers kilomètres avant le ferry. Petit arrêt à Patrimonio.

Et je repasse par le col de Teghime. J’en profite pour lire l’histoire de ce haut lieu des combats pour la libération de la Corse vers la fin de la seconde guerre mondiale, premier territoire de France libéré.

Enfin je redescends sur Bastia et direction le port pour l’embarquement. J’arrive un peu en avance mais je n’ai pas le courage d’aller visiter, je pense surtout à la douche et la bière au bar.
Comme à l’accoutumée, on papote un peu entre motards dans la file d’attente, mais on n’est pas très nombreux. Et on embarque en premier, ce qui permet d’aller squatter un bon fauteuil. Exceptionnellement pour me consoler de la fin du séjour je prends une pinte, et de quoi grignoter.
Ensuite dodo tôt comme d’habitude, et demain c’est direction Bandol pour aller voir la famille.