Tour de Corse à moto – jour 2

Je démarre ce premier jour sur le sol Corse en arrivant à 7h à Ajaccio, idéal pour sortir de la ville avant que la circulation ne devienne trop dense. Je fais un plein tant qu’il y a des stations, puis je me tape la sortie de la ville. La météo est correcte, c’est un peu voilé mais meilleur qu’annoncé.

Le point de chute du jour n’est pas très loin, près de Propriano, mais j’ai plusieurs choses à voir sur le conseil d’Yvan. Je commence par un arrêt à la presqu’île d’Isolella. C’est joli, première plage Corse d’une longue liste.

Presqu’île d’Isolella
Presqu’île d’Isolella

Ensuite on m’a recommandé la route et le barrage de l’ancien pénitentier de Chiavari. Si l’ancien pénitentier, aujourd’hui reconvertit, n’est pas remarquable, le barrage est un très joli site accessible ne marchant un peu.

Barrage de Chiavari
Barrage de Chiavari

La route du pénitencier est un plaisir en effet, et bordée d’immenses eucalyptus dont l’écorce tombe en lambeaux.

Ancien pénitencier de Chiavari vu du barrage

Passage par le col de Cortone, les paysages mélangent montagne et mer.

La prochaine étape est la plage de Cupabia, accessible via une petite route sur laquelle la Caballero fait des merveilles. Bon, c’est une plage. Une belle plage, mais juste une plage, je suis déjà blasé 😀

Plage de Cupabia

Les passerelles autour de la plage permettent de parcourir ce milieu humide, c’est très sympa (plus que la plage quoi).

Derrirère la plage de Cupabia

Depuis le début je repère ces tours en bord de mer, et bien il est temps d’aller en voir une de près et d’en apprendre plus sur leur histoire, direction Campomoro.

Baie de Compomoro

Arrivé au village, il est l’heure de manger et je me fais un bon restaurant avec un plat de poulpe mémorable. Ensuite petite marche pour arriver à la tour. Le réseau de tours « génoises », il en reste 67, permettait de repérer et contrer les attaques, en particulier les razzias des pirates barabaresques. Celle de Compomoro est la plus haute de Corse (15m) et a été bâtie au XVIème, et elle se visite pour une somme modique, à faire.

Tour génoise de Compomoro

Surtout qu’on peut accéder à son sommet et profiter d’une superbe vue.

Vue de la tour de Compomoro

Vous aurez remarqué que la météo s’est bien dégradée. Il commence d’ailleurs à pleuvoir. Mais il est encore tôt, je ne suis pas habitué par ces petits kilométrages. Un peu optimiste, je tente d’aller jusqu’au col de Bavella et ses aiguilles.

Passage par Ste Lucie de Tallano, et son original couvent St François mi-pierre, mi-métal et re mi-pierre derrière.

Ste Lucie de Tallano
Couvent St François

Passage par Lévie et l’église San Nicolao.

Eglise San Nicolao à Lévie

Je pousse jusqu’à Zonza, mais mon plan tombe à l’eau, car il pleut. La température est tombée à 12 degrés, les nuages bas bouchent les paysages, je décide de rebrousser chemin vers mon gîte. Mais comme je suis un peu bête je fais une boucle par Quenza, pour rallonger le « plaisir ».

Heureusement lors d’une accalmie je peux profiter un peu des gorges du Rizzanese, joli.

Gorges du Rizzanese

Et je rencontre mes premiers cochons Corses, pas encore sur la route mais pas loins.

Je redescends vers Propriano, la pluie est heureusement restée dans les hauteurs.

Et j’arrive au point final du soir, une chambre chez un hôte. Je peux mettre la moto à l’abri. Plein de visites, pas trop de kilomètres, une bonne journée même si le temps a été moins sympa à partir du milieu d’après-midi.

Demain direction Bonifacio.