On reprend les hostilités avec un petit couteau tout mignon.
Démarrage classique avec une petite variation : un casse-goutte. C’est le petit rond entre le ricasso et la lame qui permet à la goutte descendant le long du fil de tomber avant d’atteindre les doigts. Cela facilite aussi l’aiguisage et la définition du ricasso. Je tente aussi un guillochage en triangles, le résultat est plutôt sympa (voir plus bas).
Maintenant qu’il est tout propre on peut tout salir en trempant la lame, belle trempe sélective 😉 J’ai aussi pensé à percer les trous pour les rivets avant la trempe. On voit que des mitres sont prévues.
On nettoie à nouveau, ponçage jusqu’au 400 et on commence les finitions.
Le manche sera en padouck (appelé aussi bois de santal). C’est un bois dur, et surtout très rouge. Il vient certes d’afrique mais d’exploitation raisonnée dans mon cas. Le morceau que j’ai possède des imperfections, mais cela ajoute du cachet au couteau. Les mitres sont en inox. La lame a été polie (à la pâte à polir), ça brille (mais pas pour longtemps car dès les premières utilisations une couche d’oxydation va se former).
Petite vue du guillochage. Je laisse volontairement l’oxyde sur les parties creuses pour donner du contraste.
Les mitres sont bien belles, et rivées avec des morceaux de clous inox 3mm.
Au final un petit couteau à manger très sympa en main.