Ce matin, le cadre superbe pressenti la veille n’est pas démenti. Du parking du gîte on profite du soleil qui se lève sur la montagne.
Après un petit passage ravitaillement pour le pique-nique du midi à Barcelonette, on attaque le clou du spectacle, la Cîme de la Bonette. Non, ce n’est pas sur le chemin, mais le détour en vaut la peine. On monte alors que les ombre du matin son encore longues.
Passage près du fort de Restefond.
Et cette fois, contrairement à mon dernier passage, il fait un temps superbe, on se retrouve en tshirt à 2850 m un 22 septembre, vive le réchauffement climatique (oups). On grimpe donc tout en haut sur à la table d’observation pour faire un beau 360 degrés (cliquez sur l’image).
C’est très très beau, très très calme (nous étions les premières motos). On aura aussi croisé un gars crachant ses poumons en arrivant en VTT, que je sauverai d’une mort certaine en lui proposant ma gourde. Il nous explique que la veille des potes et lui ont trouvé un vélo dans une poubelle, et il a parié qu’il monterait à la Bonette avec. Comme on dit ici : fada va ! Mais il a réussi.
On redescend (j’ai dit que c’était un détour) et on continue par le col de Vars. Il n’est pas aussi sauvage que la Bonette, ou l’Izoard à suivre, mais un peu de verdure c’est joli aussi. Et comme c’est vert, il y a des troupeaux et des chiens de berger patou. 😉
Redescente sur Guillestre, puis les gorges du Guil qui sont très sympa.
Passage par Arvieux, et on attaque la montée vers le fameux Izoard.
Et l’Izoard, c’est bien bien beau aussi.
On crapahute un peu pour se trouver un coin pour manger, il y a des cadres plus dégueux. Et je prendrai un début de coup de soleil sur les bras 😉
Il est temps de repartir, on aimerait ne pas rentrer trop tard et il y a encore du lourd : Lautaret et Galibier. Après une pénible traversée de Briançon on attaque la montée.
Vue sur le Lautaret le le glacier de la Meije (il me semble, parce que c’est de la glace et pas de la meije).
La cochonnerie de tunnel du Galibier et son feu rouge super long. Sérieux, se taper un feu rouge ici !
Vue du côté nord du Galibier, où on n’ira pas puisqu’il faut rentrer sur Grenoble 😐
Et voilà, après une descente sympa via le lac du Chambon, les gorges de la Romanche que j’avais contournées en passant par l’Alpe d’Huez la fois précédente, on arrive sur Grenoble et on enquille l’autoroute jusqu’à la maison.
Un bien beau weekend en somme.