Tour de Corse à moto – jour 8

Les meilleurs choses ayant une fin, il est temps de rentrer au bercail après ce magnifique séjour. Je condense en un seul jour ce qui était en pratique deux jours distincts.

Arrivée de bon matin au port de Marseille. Le premier objectif est de sortir de la ville et de rejoindre Bandol. Mais pas par l’autoroute.

Port de Marseille

Fort heureusement, en cette heure matinale (7h), c’est désert, et je peux traverser la ville en direction de la route des crêtes. Au passage je suis étonné, ne connaissant pas du tout, de traverser pas mal de jolis quartiers en style haussmanien. Je finis par sortir en direction de la Ciotat.

Dernier coup d’œil sur Marseille

La route des crêtes je connais déjà bien, ayant passé un peu de temps dans le sud du côté d’Aix, et c’est toujours aussi joli.

Entre Marseille et la Ciotat
Début de la route des crêtes
Sur la route des crêtes
Vue vers Marseille
Et vue sur la Ciotat

Je devrai ensuite me taper la traversée de la Ciotat, pas très intéressante mais on n’a rien sans rien. J’arrive enfin à Bandol pour visiter la famille. Balades à pied, ça fait du bien d’oublier la moto un moment quand même.

Port de Bandol

Le lendemain (j’ai prévenu que je trichais et que c’était deux jours condensés en un), retour à la maison par les petites routes, enfin autant que possible. Le début du trajet sera très plaisant, je passe par le Castellet, contourne Aix par le sud, puis direction le Ventoux.

Je m’arrête dans quelques jolis villages, dont j’ai la flemme de retrouver le nom.

Champ de lavandin et village typique de haute Provence
Autre village typique

J’approche du Ventoux, que je connais déjà très bien, et conserve le choix de le contourner par le nord. Il faut aussi dire que depuis le matin un vent du nord désagréable souffle, et je sais que là haut ça doit déplacer les cailloux. Je reste donc sagement dans la vallée

Et je profite des dernières vues vraiment sympa, ce qui me permet de faire des pauses parce que bon, la Caba n’est pas faite pour faire 350 km d’une traite.

Ensuite je rejoins la vallée du Rhône, et c’est une longue agonie de nationales avec 80 km/h de vent de face, on va essayer d’oublier.

Je suis bien content d’arriver, me reposer et retrouver du confort.

Au final un super voyage, une très belle découverte, et l’envie d’y retourner pour continuer à explorer.