Cette troisième journée du périple m’amènera tout au sud au cap Pertusato. J’ai encore prévu peu de kilomètres, pour prendre le temps de visiter Bonifacio.
Je commence la journée par un détour par les petites routes pour éviter les grands axes en T (T40 aujourd’hui) qui ont très peu d’intérêt. Cela permet de mieux voir les petits villages Corses, comme celui d’Arballera.
La T40 je devrai quand même m’en taper un bon bout, mais dans une partie sympa au sud de Sartène.
On m’a recommandé le cap de Roccapina, qui est sur la route. Et c’est vrai que c’est prometteur vu de loin.
Un chemin de terre permet d’accéder à la plage. Je commence à m’y engager et je constate que ça descend raide au début, et c’est très raviné / défoncé. N’ayant aucune compétence tout terrain, je renonce, on doit pouvoir y accéder d’un autre endroit.
Je fais une pause balade à Roccapina, un petit sentier permet d’accéder à un beau point de vue.
Et profiter de la roche creusée par de très anciennes vagues, que l’on trouve à pas mal d’endroits sur l’île.
Mais pas d’accès plage. Prenant mon courage à deux mains, je retourne voir le chemin. Bon sang j’ai un scrambler de 150 kg, une Caballero Rally, ça va passer non ! Et oui ça passe. Tranquille d’ailleurs, après les 10 premiers mètres c’est roulant.
Du coup je profite de cette très belle plage, déserte.
Bon, je ne suis pas trop plage, mais je dois avouer que c’est probablement la plus belle que j’ai vu.
Je reprends mon chemin vers Bonifacio, pas moche la pointe sud, et c’est rien par rapport à la suite.
Je tente un autre chemin pour accéder à une autre plage. Je ne sais plus où c’est, entre Roccapina et Bonifacio 🙂 Mes problèmes d’autonomie téléphone ont fait que je n’ai pas enregistré mes parcours, pour économiser un peu.
Ensuite… je me reprends de la pluie. Décidément. Sur les conseils d’Yvan je commence par contourner Bonifacio pour aller voir le cap Pertusato et profiter d’un vue sympa. Et effectivement c’est sympa. Même sous la pluie.
Les falaises blanches sont magnifiques, et avec le soleil qui ressort j’en profite enfin pleinement. Retour vers Bonifacio, où je me gare et me change pour la visite. Note : il y a des parking moto au port et dans la forteresse.
Je commence par un petit resto car il fait faim, ce qui permet au ciel bleu de s’installer. C’est parti pour la visite, pas mal de marche et c’est très beau.
Voilà, ça mérite le détour et en cette fin mai ce n’est pas encore trop chaud ni trop fréquenté, même s’il y avait déjà un peu de monde.
Je reprends la route direction mon point de chute de la journée, vers Porto Vecchio. Petit arrêt pour casser le monotonie de la T10, une autre route en T à éviT 😀
Une fois encore, il est tôt quand j’arrive à Porto Vecchio, peu de km oblige. Je prends une bière en terrasse, et je repère sur la carte le lac de l’Ospedale. Vous avez remarqué que le temps se couvrait ? Encore une idée de génie.
La route pour y monter est super sympa, mais il recommence à pleuvoir et la température chute. Le même coup qu’hier, et toujours aussi têtu je pousse le vice jusqu’au lac.
C’est super beau, qu’est-ce que ça doit être par beau temps ! Heureusement, j’y repasse demain matin 🙂
Je redescend à Palavesa pour y trouver mon gite du soir, un chalet dans un parc. Le propriétaire qui semble italien d’origine est une vraie pipelette, on discute un bon moment puis je m’écroule de sommeil, après avoir constaté que j’ai pris un coup de soleil pendant ma visite de Bonifacio.