Moto dans le Vercors

En ce week-end particulièrement clément de début avril, je me dois d’aller faire un tour de moto, ne serait-ce que pour dégourdir les roues de la grosse rouge qui n’a pas bougé un piston depuis octobre. Je choisi une boucle dans le Vercors.

Le Vercors, il faut quand même y aller, et donc traverser la vallée du Rhône. Ma stratégie est d’y passer le moins de temps possible (dans la vallée), et surtout d’éviter la D86. Je traverse donc le Pilat, contourne efficacement Annonay, et fais un première pause et photo de parvis obligatoire à Quintenas.

Saint-Pierre-aux-Liens à Quintenas

Je plonge en Ardèche et fait un détour imprévu et bienvenu par le Grand Pont du XIVème sur le Doux, longé par la ligne du petit train.

Grand Pont en Ardèche

J’en profite pour enlever les sous-couches, commence à faire chaud. Je rejoins Tournon et je traverse pour la partie la moins intéressante mais inévitable, un petit bout de N7 et le contournement de Valence. Petit détail amusant à Chabeuil, j’aime bien les rond-points décorés.

Tintin à Chabeuil

Et Chabeuil c’est le seuil du Vercors, que j’ai en visuel depuis un moment déjà. Je rejoins Peyrus et c’est parti pour la montée. Toujours aussi plaisant, et la route est bonne. Passage du premier col, celui des Limouches.

Col… des Limouches

J’ai bien vu un panneau un peu plus tôt indiquant le Col de la Bataille fermé. J’en suis étonné mais bon, nous sommes encore en « période hiver ». Croisant des cyclistes je tape la discute sur le sujet, ils me confirment que c’est bien fermé, et que j’ai du bol parce que d’autres cols n’ont ré-ouvert que la veille. Dommage car le Col de la Bataille c’est pour moi le plus beau et j’avais prévu d’y passer. Pas grave, j’ajuste le tracé sur l’app Beeline, et c’est parti.

Arrivé à Léoncel, je tire vers le nord direction Saint-Jean-en-Royans, pour remonter sur la Combe Laval. Bon, tout motard connaît, il fait beau et pas trop chaud, c’est quasi désert, bref le pied.

Combe Laval

Je peux m’arrêter n’importe comment pour faire des photos, y a personne.

Combe Laval déserte
Sortie de la Combe Laval

Il est l’heure de manger, je me trouve un super coin au-dessus de Vassieux, et oui c’est encore bien enneigé sur les sommets.

Col de la Chau

Je connais bien l’endroit, et je sais que juste en dessous se trouve le Mémorial de la Résistance, le Vercors ayant été un haut lieu de la résistance pendant la seconde guerre mondiale. Je consulte le panneau, et étonnamment c’est ouvert, visite annoncée pour 1h30 à 2h, autant en profiter.

Mémorial de la Résistance au Col le la Chau

Autant dire que c’est trèèès calme, je suis tout seul pour visiter, et c’est sympa. A la fin de la visite on profite du belvédère. On voit en bas la nécropole nationale.

Belvédère du Mémorial

Je descends sur le plateau et remonte vers la Chapelle-en-Vercors. Routes sympa, paysage magnifique. Passage à Saint-Martin et arrivée dans la vallée de la Bourne.

Vers la Bourne

Intrigué par les formations rocheuses, plutôt que prendre directement vers Pont-en-Royans, je tourne à l’opposé vers Villard-de-Lans. Et grand bien m’en pris, car c’est la partie des gorges de la Bourne la plus spectaculaire. Celle géniale en moto, mais faut pas y aller en voiture 😀

Gorges de la Bourne
Gorges de la Bourne

Je prends mon temps, je profite. Avant Villard je fais demi-tour pour en profiter à nouveau dans l’autre sens (et j’ai pas le choix).

Gorges de la Bourne
Gorges de la Bourne

Je rattrape mon itinéraire, passage sous la grotte de Choranche, qu’il va falloir que je finisse par visiter. En face la jolie cascade de Moulin-Marquis, un peu loin pour la photo.

Cascade de Moilin-Marquis

Petite pause bière à Choranche, en t-shirt.

Une petite blanche pour la route

Passage par Pont-en-Royans, très joli village mais que je connais déjà bien donc pas d’arrêt. En prenant la direction du nord-ouest je jette un dernier coup d’œil sur le Vercors, un bien bel endroit.

Dernier coup d’œil au Vercors

Pour le retour et la re-traversée de la vallée du Rhône je me laisse guider par Beeline, et je dois avouer que le trajet est aussi plaisant que possible, ce qui est une belle performance. Il y a même une majorité de routes sympas.

Je re-traverse le Pilat via Pélussin, et rentre fourbu après 370 km de petites routes. Fourbu mais heureux, une belle sortie.