Après une superbe première journée, je me réveille au cœur du Limousin pour un programme ambitieux.
En ouvrant les volets ce matin j’entends des gouttes qui tombent. Quoi ?! Il pleut ?! Non, ce sont seulement les arbres qui se délestent de la rosée matinale. Ouf.
Je prends un solide petit déjeuner et dès 8h je suis d’attaque pour profiter au maximum de la journée. Vous vous souvenez peut-être que j’avais du faire une croix sur le lac de Vassivière la veille au soir, la nuit m’étant tombée dessus, à 18h 😐 . Ce matin c’est la vengeance.
Je sors rapidement de la brume matinale en montant, et j’arrive au bord du lac avec un soleil levant, c’est très très beau.
Autant vous dire que c’est très très calme aussi 😀 Après un peu de contemplation, je me dirige vers Eymoutiers et sa collégiale.
Ensuite le plan est de rejoindre la Corrèze pour continuer à profiter un peu du Limousin, avant de replonger sur l’Auvergne. Je passe par Treignac, puis je me laisse tenter par la table d’orientation du Suc au May.
Un peu de toute petite route plus loin, la vue est sympa mais pas extraordinaire, ça reste l’occasion de faire une bonne pause et enlever une épaisseur. Pendant tout ce séjour, une fois la fraicheur matinale passée je roulerai en t-shirt sous le blouson.
Autour de la route les prairies sont encore blanches de rosée, le soleil bas accentue les contrastes, c’est très plaisant.
Je profite du passage par Egletons pour faire une pause en sautant sur l’occasion d’un café ouvert. Nouveau panneau château : celui de Ventadour. Petite galère pour arriver au pied du château, trouver que c’est biens sûr fermé, qu’on voit que dalle, avant de se rendre compte qu’on le voit mieux de la route sans faire tout ce détour. Bref.
Je continue ma route pour arriver en bord de Dordogne, à la frontière entre Corrèze et Cantal. La vue est vraiment sympa.
Je traverse par le pont de St Projet, qui surplombe le lac qui a englouti en 1945 le couvent de St Projet et le village de St Projet le Désert, à la création du barrage de l’Aigle. C’est tellement calme que je me permets une photo en travers.
Je suis donc re-rentré dans le Cantal et l’Auvergne. Pour une sortie Limousin – Auvergne, c’est plutôt Auvergne – Limousin. Je fais une pause à Mauriac devant Notre Dame des Miracles.
Ensuite direction… le Pas de Peyrol bien sûr. J’avais prévu un tracé rentrant au cœur du Cantal vers Riom, mais la raison me fait raccourcir un peu le tracé, avec l’avantage de faire une route que je ne connaissais pas, la petite D30 via le col d’Aulac.
Je fais ma pause repas au-dessus du col, avec une superbe vue sur le Pas (cliquez pour agrandir).
Le temps est nuageux mais cela crée une atmosphère incroyable avec le soleil qui perce par endroit et allume les couleurs d’automne.
Je pose la moto au belvédère, et je vais me prendre un café et un craquage sur une part de tarte aux myrtilles. Il y a de la place, même si ce n’est pas désert. Il y avait même une autre moto 🙂 Je profite de la vue en dégustant.
Ensuite c’est bien lesté que je repars direction Aurillac, en passant par la vallée de la Jordane (et pas la route des crêtes qui est très sympa mais j’économise mes forces). La vue au départ du Pas est exceptionnelle.
La descente de la vallée est un peu longue une dois passée la contemplation initiale. je contourne Aurillac pour me diriger vers Mur de Barez. A Carlat je suis déçu de ne pas retrouver le panneau de jumelage avec Bruni, ça ma faisait marrer.
Je profite des superbes routes à virages, et ne fais qu’un arrêt éclair à Mur. Bien sûr su=i vous avez du temps n’hésitez pas à parcourir cette jolie cité.
Je tire vers le sud direction Entraygues, et me laisse convaincre par un panneau point de vue de Rouens. Et je fais bien parce que c’est un petit site bien aménagé qui offre une belle vue sur la vallée de la Truyère et le château de Valon.
Je file alors sur l »excellente route qui descend la Truyère pour arriver à Entryagues, et profiter d’un nième pont roman.
Je dois encore rejoindre le gite perdu au milieu de la pampa à Fonteilles, via la D20 qui a la mauvaise idée d’être en travaux et fermée… jusqu’à 17h30. Ca tombe bien, il est 17h30 😀
Je suis super prudent parce qu’il y a de la terre mouillée partout, et je finis par rejoindre mon point de chute (au sens figuré, la chute ce sera demain).
Une petite binouze, un repas et au dodo tôt pour attaquer la dernière journée frais et dispo.