Par ce beau samedi je me décide à aller poser mes roues dans le Vercors, et passer par des routes moins connues. Exit donc la Combe de Laval et le col du Rousset.
L’idée est d’attaquer par le nord puis replonger à l’ouest vers Valence pour enchaîner avec l’Ardèche pour rentrer.
Avant d’attaquer les réjouissances il faut se taper la pénible traversée de la vallée du Rhône. On s’occupe comme on peut, sans se pommer.
On est d’accord ce sont des mikado géants 😉
Petit arrêt à Roybon et son étonnante église de briques et de galets, qui sont très utilisés dans les constructions de la région. C’est joli !
On approche du Vercors visible dans le fond. Les paysages commencent à devenir potables.
Je choisis donc de passer par les gorges de La Bourne, c’est un peu à l’ombre mais sympa. Par contre par endroits la route est vraiment étroite.
On voit la roche en surplomb au-dessus de la route, et la hauteur max ne doit pas être très élevée.
Attaquer le Vercors avec 40 km d’autonomie restante, c’est gonflé (ou un peu con), donc je tire jusqu’à Villard-de-Lans pour trouver une station. Une fois la petite désaltérée je commence la traversée du Vercors via Saint-Julien-en-Vercors.
Une fois sur le plateau on trouve ce genre de paysage que j’adore.
Arrêt à la Chapelle-en-Vercors.
Puis direction Vassieux-aussi-en-Vercors. Il commence à faire faim, je me suis pris de quoi manger, je cherche un coin sympa pour changer du mémorial de la résistance. Là une petite route qui bifurque, je tente. Et je me dégote un coin extra, désert, avec vue sur le Grand Veymont (2342 m) dans les crêtes du Vercors.
Et de l’autre côté c’est moche ? Non, c’est beau à 360 degrés.
Le coin repas au milieu des sauterelles, on n’est pas malheureux.
C’est reparti à l’assaut du col de Lachau, jolis panoramas sur le plateau.
Et puis là je décide de tirer vers le sud direction Crest parce que je n’ai pas envie de traverser Valence. Sauf que je bifurque trop tôt et je me retrouve au milieu de nulle part sur une petite route pas terrible. C’est joli mais ça n’avance pas vite, tellement pas vite qu’avec le grand détour par Crest je suis inquiet sur le kilométrage qu’il reste à faire. La raison me dicte de faire demi-tour et finalement couper par Valence.
Je remonte donc vers le nord.
Bonne et mauvaise idée.
Mauvaise parce que la route jusqu’au col de Bataille est une TORTURE, pleine de trous et de bosses, malgré le réglage confort des suspensions j’en prends plein de dos, obligé de contracter les abdo pour ne pas avoir une douleur de côté tellement ça secoue.
Bonne idée parce qu’il y a des point de vue sympas.
Ensuite on arrive au col de Bataille, sympa aussi même si très fréquenté (parking des randonneurs).
Heureusement la descente jusqu’à Peyrus est un bonheur de virages… sans trou ni bosse.
Je contourne Valence et attaque l’orgie motarde que constitue la D533 jusqu’à Lamastre. Arrêt nécessaire et mérité au bar des motards (Chez Mag 😀 ), il y a du monde mais ce n’est pas la grosse affluence non plus.
Ensuite je rentre « au plus court » par Lalouvesc, le col des Baraques.
Yé aussi tlouvé lé col des Fans 😉
Je découvre une petite, mais alors toute petite route très sympa car récemment revêtue, la D18 passant par St-Julien-Molhesabate.
Arrivée à Riotord, et pour une fois je m’arrête parce que c’est joli (et je suis un peu fatigué).
Allez j’évite le col de la République en passant par Marlhes et j’enquille 15 km d’autoroute pour rentrer.
Bon, 440 km, 7h30 de roulage, une bonne grosse sortie un peu ambitieuse mais qui valait le coup.