Pour les dernières réalisations je me suis facilité la vie, je suis parti de méplats en travaillant uniquement par enlèvement de matière. Tout cela manque cruellement de coups de marteau et mon enclume s’ennuie ferme, donc je me suis dit que j’allais essayer de faire quelque chose d’une chute.
Je pars sur un petit format, avec une idée générale et l’envie de m’essayer au guillochage.
Première constatation, je n’ai toujours pas trouvé la bonne technique pour déplacer le métal en largeur (sans allonger trop et perdre trop d’épaisseur). J’arrive à approcher la largeur voulue, mais j’aurais aimé un peu plus. Deuxième constatation, je suis plutôt bien sur l’aminci de la lame et le contrôle de l’épaisseur générale, et l’état de surface est plutôt bon.
Bref après un petit nettoyage on est dans l’idée générale.
Je galère sur l’émouture mais après plusieurs loupés et un frolage de catastrophe j’arrive à quelque chose de très satisfaisant, ricasso inclus.
Par contre je fais une grosse erreur, je trempe la lame avant de percer les trous pour les rivets. Et vu que je trempe un peu trop loin, je passerai 30 mn à réussir à trouer à l’avant. Rien à faire avec un foret HSS, même neuf ! Il faudra que j’adapte une petite meule pour réussir. L’acier trempé, c’est vraiment très dur, il faut vraiment n’avoir plus qu’à aiguiser.
Je commence les plaquettes, toujours en chêne.
Et après un peu de travail.
Petite vue de mon premier guillochage. Pas super complexe et pas super régulier mais cela rend déjà bien.
J’arrive à un bon aiguisage, facilité par une bonne émouture et une lame fine. En main c’est vraiment un petit couteau sympa, agréable à manipuler, léger et coupant.
Vous en avez assez des manches en chêne ? Moi aussi 😉 Dommage, si j’avais reçu ça avant j’aurais pu rendre le petit encore plus sexy.
De gauche à droite : olivier, buis, if, acacia, padouk, platane, amarante. J’ai privilégié des bois locaux et évité les espèces mal exploitées. Y a plus qu’à 😀