Mais qu’est-ce que c’est que cette histoire de pied de mouton ?
Et bien figure-vous que c’est une forme de lame, dont le fil est droit et le dos se termine en courbure, bref l’inverse de d’habitude, vous allez comprendre.
Et on commence tout en subtilité. A la disqueuse quoi, pour découper un bout de XC75.
Et on affine, c’est long, la prochaine fois je prends du 2,5 mm d’épais, pas du 4… Et il est où le masque ?! Lalala si on surveille pas ça fout le camp !
Ca commence à ressembler à quelque chose, mais le plus dur reste à faire, jusque là c’était du travail de brute. Vous la voyez la lame pied de mouton ? Indice : c’est la partie droite et le couteau est à l’endroit.
Et le plus dur c’est l’émouture, bref donner un profil à la lame. Sérieusement c’est coton, il faut gérer l’angle parfaitement, des deux côtés. Et à la ponceuse à bande l’erreur est vite faite. Et bien Justin a assuré, du très beau travail. C’est bien simple, je n’ai eu qu’à vérifier régulièrement, je n’ai rien retouché.
Après un peu de finition, on normalise.
Puis on trempe et on nettoie. Pas mal ! Un beau ricasso.
Pour la petite histoire, Justin aura un petit accident de ponçage, le couteau passant entre la plaque de support et la bande et se retrouvant éjecté vers le bas. Heureusement aucune blessure, et je rattraperai les petits dégâts 😉
Il est temps de passer au manche (plaquettes en chêne sur plate semelle donc).
Il fera là aussi un beau travail. Et après ponçage fin, polissage, aiguisage, fixation et traitement des plaquettes, on obtient un très joli couteau de cuisine. Belle réalisation pour une première fois !