Maxens a choisi la difficulté : un karambit qui est une lame courbée. On essaie de retrouver l’origine agricole de l’outil indonésien. Donc dans notre cas c’est le petit doigt qui se logera dans l’anneau pour le tenir comme un couteau normal (et non lame vers le bas).
On va donc devoir forger un peu, je suis attendu de pied ferme.
A deux c’est plus facile 😉
Après la forme donnée au marteau il faut égaliser.
A la meuleuse puis à la bande.
On commence les parties délicates, il a bien travaillé à la lime.
Une émouture plus tard. Ok je m’en suis chargé, sur une lame courbe c’est vraiment coton.
Maxens fera la photo de la trempe, étape un peu délicate aussi que je préfère gérer sur une belle pièce comme ça. On voit l’huile se vaporiser au contact de la lame brûlante, remonter et s’enflammer à la surface. Tout est fini en quelques secondes.
Et on obtient ce qui ressemble pour moi à une belle couleur de trempe.
Petit nettoyage de l’huile brûlée, test de la lime, c’est dur. Hop on met au four pour un petit recuit histoire de « ramollir » le tout 😉
Et c’est parti pour la finition, on vire toute cette calamine et on perce les trous pour les plaquettes.
En parlant des plaquette, il faut s’en occuper. On ressort les limes, à bois cette fois. Et le chêne c’est dur.
Et ça commence à prendre forme.
Un bon coup de ponçage fin, de polissage, collage, et un bon bain dans un mélange huile de lin / essence de térébenthine plus tard, c’est beau. Bravo Max !