A propos de dodo donc. Faisons abstraction du froid (pas de bol sur ce coup, le sac de couchage 10 degrés aurait du convenir en ce tout début de septembre) et du confort certes appréciable mais quand même limité du matelas de trek. Après 1h heure à essayer de m’endormir malgré les « petits bruits de la nature », je finis par mettre les bouchons et réussir à sombrer. Pour être réveillé par un grognement, puis un autre, bref du sanglier à quelques mètres. Petit coup de stress, je me demande si je dois faire du bruit pour les faire déguerpir ou rester bien sage au fond de mon sac. Je choisis de rester immobile, en écoutant ce qui se passe. Heureusement mes amis nocturnes ne restent pas longtemps. Pas facile de se rendormir non plus. Bref un repos limité.
Finalement mis à part cette visite impromptue pas de problème a signaler. Le matin est frais et humide. Je me fais chauffer un café et je commence à plier. Problème, la tente est trempée (condensation entre les deux toits). Je la roule rapidos telle quelle.
Je constate que les cochons on foui sous le chêne, faut être un gland pour s’installer à côté aussi. Bon, l’essentiel est qu’ils n’ont pas touché à la moto 😀
Le soleil se lève sur mon petit coin bivouac, une belle journée qui s’annonce.
Je repars donc direction Digne. La route est sympa, même si bien sûr cela n’est pas comparable à la veille.
Direction Sisteron, et ses formations rocheuses impressionnantes.
Routes un peu banales jusqu’à Aspres-sur-Buech, puis entrée dans le Diois et très agráble montée au Col de Cabre. J’ai croisé un chat noir, mais sans conséquence sur la suite 😉
Le chaos du Claps, près de Luc-en-Diois, est remarquable. On voit bien la plaque qui s’est détachée et est venue s’écraser plus bas.
Je continue vers Die, avec le Vercors en mire.
Montée classique et dynamique au Col du Rousset. Il y a du monde en ce dimanche !
Je passe par Vassieux-en-Vercors et je m’attrape de quoi manger tranquille sur le plateau.
A quelques pas du monument de la résistance.
Ensuite c’est la classique mais toujours fort plaisante Combe Laval.
Là je dois avouer que j’en ai plein les pattes, je me mets en mode « retour au plus court / rapide ».
Un petit coup d’œil en passant quand même à St -Nazaire-en-Royans.
Puis ce sera autoroute pour rentrer.
Au total 930 km, encore trop, comme d’habitude. Deuxième journée moins marquante que la première, mais la traversée du Vercors sous le soleil est sympa.