Après la journée magnifique d’hier il est difficile d’espérer mieux. Pourtant sur certains aspects il y aura photo 😉
On se lève donc pour constater que le temps est pas mal, même s’il doit se dégrader progressivement et qu’il serait sage de rentrer pas trop tard. Nous mettons donc à exécution notre plan fou, aller au Mont Aigoual. Oui, oui, le lieu à la pire météo de France (en compétition avec le Ventoux).
Et pour y aller, on passe par les Gorges du Tarn, il y a pire 😀 Les photos sont moins bonnes, le ciel est laiteux et on est à contre jour. Mais avec les yeux c’est très beau.
La descente permettra de tester les limites de frottage des cale-pieds de la NC. Je confirme, ça ne frotte pas si facilement, en tout cas c’est bien assez penché. De belles routes au fond des gorges aussi.
On enchaîne par les Gorges de la Jonte, qui ne sont pas mal du tout.
Avec une route excellente et plutôt déserte.
Petite pause à Meyrueis. Pour la petite histoire, je pose mes lunettes sur la moto le temps de mettre le casque, un groupe de motards arrive, je me dépêche de partir pour laisser la place, et au bout de 20 m je me rends compte qu’il me manque quelque chose. Je me retourne, bien sûr les lunettes ne sont plus là… Stressé je pose la moto et je scrute le chemin parcouru en sens inverse. Je fini par les retrouver, intactes au milieu des pneus et des bottes. Un gros coup de stress et de bol. Le pire c’est que je ferai la même boulette plus tard dans la journée, toujours sans conséquences. Bref Meyrueis pour une petite pause café en terrasse donc.
On continue à travers les Cévennes en passant par l’Abîme de Bramabiau, une grande fissure avec une résurgence de rivière souterraine.
Après une bonne montée on arrive à la station du Mont Aigoual, et sans surprise le temps est… particulier.
D’un côté on a le ciel bleu.
De l’autre on est dans les nuages. Bref du Aigoual.
On remonte alors vers le Nord en direction de Florac. De bien belles routes encore.
Puis on coupe vers l’est à travers la Lozère. Mais d’abord pause repas dans un autre coin sympa à Bédouès, au pied de sa collégiale mi-église, mi-château, et re mi-église derrière.
Arrivés à Génolhac on prend évidemment au nord vers Villefort. Pourquoi évidemment ? Parce que la route qui y monte est le rêve de tout motard. Large, bien revêtue, pleine de larges courbes, elle prête à l’enroulage très dynamique, on peut même s’y amuser aux allures légales. Enfin jusqu’à juillet.
David réduira même ses bandes de peur pour atteindre les repères de mesure des PR5 ! Il était temps. 😉
On s’arrête au bord du lac, mais le temps est vraiment en train de tourner et à ce point on n’envisage pas vraiment un retour serein sur le sec.
La classique photo au-dessus du lac de Villefort.
A partir de là, plus de photos, on remonte d’une traite vers Langogne à bon rythme. Les routes sont très agréables mais le temps nous inquiète donc on profite moins, un peu de fatigue probablement aussi. On entre dans le Velay, on jette un coup d’œil au Puy dont la traversée est un bordel monstre, et heureusement que nous sommes en moto.
Ensuite c’est la N88 jusqu’à St-Étienne, légèrement mieux que l’autoroute car plus joli et moins cher 😀
Voilà, 1005 km en trois jours, avec une dernière journée bien chargée. Une réservation des points de chute le soir pour le lendemain qui permet une grande flexibilité, et on s’en sort avec 30 € par personne et par nuit petit déjeuner inclus, pas mal.
Merci à mon compagnon d’aventures David, on s’est bien régalés.