Aujourd’hui, j’avais prévu d’accompagner les potos du forum Kawette jusqu’aux environs de Die, puis ensuite de continuer mon périple sur deux jours supplémentaires.
J’étais prêt, gonflé à bloc, j’avais un road book en tête, sauf que je m’étais gouré de date. Bon, et bien tant pis, je ne vais pas me laisser décourager pour autant !
Mon road book de rêve passait par des cols des Alpes de haute Provence, mais une vérification des ouvertures et les conseils avisés d’une habituée m’on vite ramené à la réalité, c’est beaucoup trop tôt dans l’année. Bien, on ne fera « que » le Vercors alors…
J’ai choisi de prendre la rougeaude, que j’ose traiter de scoot mais en fait elle sait que je l’aime beaucoup. Top case enlevé, valises ajoutées (quel pied ces valises rigides), sacoche avec fenêtre pour carte Mich, on est prêt !
Je coupe à travers le Pilat, descend le long du Rhône via Serrière, coupe vers l’est via Beaurepaire, puis Hauterives, Roybon, St-Marcellin. Le but est de monter sur le plateau du Vercors par la Combe Laval, et redescendre vers Die par le Col de Rousset.
Mais d’abord passage par Pont-en-Royans, qui mérite un petit arrêt (enfin en vrai j’avais aussi besoin d’une pose technique). Petit café et visite. Les bords de la Bourne sont sympas.
Et le village aussi.
Mais le plus original ce sont les balcons à flanc de falaise.
Une petite vue d’ensemble.
Et une ancienne meule qui devait être activés par une roue à eau.
Premier plat de résistance de la journée, la Combe Laval, connue pour sa beauté, généralement perdue dans la brume persistante. D’ailleurs aujourd’hui c’est un peu le cas.
Mais en fait le temps est plutôt clément pour cet endroit, il y a même un peu de soleil.
Et c’était très, mais alors très calme. Tellement calme qu’on pouvait mettre la moto en travers au milieu de la route pour la photo.
Du soleil je vous dis !
Et me voilà en plein dans le Vercors. Et plus j’avance, plus c’est blanc.
Puis il y a des plaques de neige restantes sur la route, je commence à avoir un très gros doute, surtout qu’avant de passer le tunnel du Rousset (après lequel j’espère que ce sera mieux), il reste un paquet de kilomètre.
Et là ça devient vraiment n’importe quoi.
Bon ok c’est sur le bord de la route 😀 Bref je continue, pas vraiment rassuré.
La neige sera omniprésente, mais fort heureusement les routes sont propres, sauf quelques rares endroits. Bref on y va tranquillement.
Finallement, après une dernière montée épique, enfin le tunnel du Col de Rousset. Gros soulagement. C’était vraiment beau toute cette neige, mais un poil stressant.
Là aussi c’était très très calme.
Descente sur Die toujours aussi sympathique, et petite pizza parce que je l’ai bien méritée (oui avec du fromage, mais sans viande).
La pizzeria était à fond dans les Ducati, y avait même une pizza Panigale (celle qui arrive vite mais pas complète). Du coup il faut prévoir de quoi faire le plein. D’huile bien sûr.
C’est reparti direction Gap. La route serpente entre les blocs vers Le Claps.
La route du Col de Cabre est superbe, et en haut c’est assez particulier.
Neige et poules en liberté. Une fois redescendu c’est plus droit mais ça reste joli.
J’arrive sur Gap.
Je me perds dans Gap et je dois honteusement utiliser le GPS pour ressortir de la ville. Direction le Lac de Serre-Ponçon donc.
Mais avant ça je vois un panneau Demoiselles coiffées. Des demoiselles ?! Gogogo ! La petite route pour y monter est rude, j’espère qu’elles valent le coup ces filles. Et en fait, oui. Même si je ne voyais pas le truc comme ça 😉
Ne me demandez pas comment ça tient… On parle de plusieurs mètres de haut.
Finalement le deuxième plat de résistance, le Lac de Serre-Ponçon. Je suis un peu déçu parce que le niveau de l’eau est très bas, c’est moins joli.
Je fais le tour par la Bréole.
Puis par Sauze jusqu’à Savines.
Et je traverse par le Pont de Savines avec un méchant vent de travers pas du tout agréable. Le ciel est bien sombre, je commence à redouter l’orage soudain.
Mais finalement j’arrive sans une goutte à mon point de chute, un chalet très sympa dans un camping *** d’où je poste cet article.
400 km, grosse journée. Maintenant il est temps de décider où on va demain !